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Sami Haj-Chehade est un artiste visuel franco-libanais de 22 ans né à Annecy et vivant à Paris.

 

Après avoir étudié le métier d’art de la Tapisserie à l’école Duperré, il se forme à l’architecture intérieure à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs en parallèle d’un cursus à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris au sein de l’atelier d’Ann Veronica Janssens. Ses travaux naviguent ainsi du dessin à l’architecture en passant par le textile et autres oeuvres plastiques.

Il complète ce parcours par une étude approfondie de l’histoire de la civilisation islamique, de sa théologie et de ses pratiques liées au soufisme.

 

La façon dont il tisse est proche de la façon dont il écrit. Le tissage à la main lui permet de créer des liens entre ses deux origines, entre le français et l’arabe. Lorsqu’il tisse des mots ses mains vont de gauche à droite puis de droite à gauche comme le sens d’écriture de ses deux langues.

 

Chaque pièce est pensée à la façon d’un livre, à partir d’un mot, de lectures quotidiennes. La fragilité, tangible ou évoquée, de la plupart de ses travaux provient de son intérêt pour l’eschatologie où il puise une lecture singulière du monde, de sa métaphysique et de sa géopolitique. 

 

Les références au Liban, pays de son père, sont nombreuses et lui permettent de traiter de l’exil, de cet éternel déracinement qui laissent leurs traces dans l’architecture, dans des espaces de mémoires tous témoins d’un déclin civilisationnel. Le trouble des images obtenues, leur effacement, leurs manques procèdent d’une même mémoire altérée, d’un pays devenu lointain mais qui persiste à faire lien entre un héritage culturel, cultuel et spirituel.

 © 2020 - Sami Haj-Chehade

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